Petit Poème
Lorsque l'on vient au monde on est encore mouillé de cette belle eau féconde on arrive souillé
De ces fées qui tournoient à l'entour du berceau certains êtres sournois et d'autres vraiment sots
Ceux -là qui se repaissent de chagrins, de tourments ni la paix ne connaissent ni l'encouragement
De tout temps elles sont là guettant l'heure opportune et lorsque nous sommes las s'abattent dans la brume
Et fondant sur leur proie sans laisser de répit si puissantes qu'elles vous noient ou vous jettent au tapis
elles sont partout présentes ne vous lâchent jamais même lorsqu'elles sont absentes se tiennent aux aguets
Générant à loisir les pires situations et qui pourrait en rire coincé dans les bouchons
Car c'est là un gateau de ces vibrations basses qu'on leur offre en cadeau elles ne sont jamais lasses
j'ai écrit tout cela sans la moindre rature est-ce moi qui écrit ça ? Évidemment, bien sûr !
Si dans un jour passé avez offert pitance N'en sont jamais lassés attendent l'abondance
Et si vous les quittez reviendront à la charge quitte à vous harceler attendant la décharge
Vous ne les nourrissez plus lorsqu'elles se voient exsangues un autre individu comprendra bien leur langue
Et c'est ainsi parfois qu'on se trouve affublé de très puissant émois qui viennent nous troubler
Ils ne font que passer si on ne les nourrit pas s on s'y accrochait elles nous tiendraient par là.
A Taïs. Le dimanche 27 juillet 2025 à 19h19
|